Affiches de Jérôme Dupin Voir la suite ...
- Actualités 2019 – 2020 Voir la suite…
- Chroniques sur RCF 2019 – 2020 Voir la suite …
- Coups de coeur des bibliothécaires 2019 -2020 Voir la suite …
- Palmarès des Prix Littéraires Automne 2020 Voir la suite …
OUVERTURE DE LA BIBLIOTHEQUE
Les permanences habituelles :
lundi de 14h30 – 18h
mercredi de 10h30 – 14h
jeudi de 14h30 – 18h
vendredi de 14h30h – 18h
samedi de 14h30 – 17h30
* Dans le but d’assurer le bon fonctionnement et une fréquentation de la bibliothèque en toute sécurité, nous vous demanderons de bien vouloir :
– rendre les ouvrages en parfait état dans la limite des 15 jours de prêt
– respecter encore les règles sanitaires et gestes barrières signalés
(Gel pour les mains et désinfection à l’alcool des couvertures)
L’écrivain d’origine tchèque Milan Kundera est mort à l’âge de 94 ans. Auteur d’une oeuvre considérable, il vivait en France depuis 1975.
Né le 1er avril 1929 dans l’ancienne Tchécoslovaquie, Milan Kundera a grandi dans une famille cultivée. Son père était musicologue, la composition musicale aura une grande influence sur ses livres. Dès ses 18 ans, Kundera s’inscrit au Parti communiste. Il en est exclu en 1950. Il le réintègre en 56 puis en est définitivement chassé en 1970 en raison de ses prises de positions publiques. Car dès 67, il fait partie de ceux qui expriment leur désaccord avec la ligne du Parti. La répression après le Printemps de Prague : Kundera perd son emploi. Ses livres sont retirés des librairies et des bibliothèques.
« Risibles amours » et « La Plaisanterie » se déroulent d’ailleurs dans une société tchèque asphyxiée par le communisme totalitaire. Mais Kundera ne voulait pas être considéré comme un écrivain dissident témoin de son temps. Pour lui, le roman est un moyen d’explorer la mécanique des émotions, des désirs, du mensonge. Sans oublier la part du jeu et le refus de l’esprit de sérieux qui sont la signature de Kundera.
En 1975, il s’installe en France. Six ans plus tard, en 1981, François Mitterrand lui octroie la nationalité française. Et c’est en France qu’il termine son roman le plus connu, « L’insoutenable légèreté de l’être », adapté au cinéma. Dans les années qui suivent, Kundera cesse d’accorder des interviews. Il refuse que ses propos soient coupés, déformés, reformulés.
Mais il fait sensation en publiant en 1995 son premier roman écrit directement en français, « La Lenteur ». D’autres suivront. Des livres difficiles à résumer, à dessein. Et en 2011, quand il entre de son vivant dans « La Pleïade », il exige une édition sans notes ni appareil critique. Toujours cette obsession de l’œuvre et d’elle seule.
« Immense tristesse. Milan Kundera avait choisi la France pour ne jamais cesser d’être libre. Au fil des pages, il nous aidait à découvrir qui l’on est, à trouver un chemin dans l’absurdité du monde. Avec lui, une des plus grandes voix de la littérature européenne s’éteint », a réagi la Ministre française de la Culture Rima Abdul Malak sur Twitter à propos de l’écrivain, l’un des plus traduits au monde.
Par Ilana Moryoussef Publié le***********************************
PROCHAIN CERCLE DE LECTURE :
RENCONTRE avec Nicole BACHARAN prévue le mardi 23 mai, reportée au mardi 17 octobre
Les bibliothécaires de Culture et Bibliothèques Pour Tous,vous invitent à la rencontre – dédicace avec Nicole Bacharan
pour son roman : La Plus résistante de toutes Ed.Stock
Mardi 17 octobre 2023 à 14h30
Maison des Associations , Salle Jean de Berry 28 rue Gambon Bourges
participation 4 ou 6 € dans la limite des places disponibles, réservation souhaitée à la Bibliothèque 73 rue Mirebeau Bourges
********
Annie Ernaux
Annie Ernaux née en 1940 est l’autrice de dix-huit livres aux Éditions Gallimard parmi lesquels La place, Passion simple, L’événement, Les années, Mémoire de fille, et dernièrement, Le jeune homme. Elle a reçu le prix Nobel de Littérature en 2022.
Russel BANKS est mort le 7/01/23
En près d’un demi-siècle d’écriture, il avait bâti l’une des œuvres les plus progressistes et les plus anticonformistes de la littérature américaine contemporaine.
D’American Darling 2005, à Oh, Canada 2022 : Lointain souvenir de la peau 2012, Un Membre permanent de la famille 2015, Voyager 2017
Les 5 meilleurs livres publiés chez Actes Sud pour découvrir ce grand écrivain américain l’écrivain, qui s’inscrit dans le sillage des Steinbeck, Hemingway, Faulkner, ou Kerouac. « Très sensible au langage parlé par les marginaux » et « beaucoup plus sensible à l’anglais parlé qu’à l’anglais écrit », Russell Banks a su, d’une écriture immersive, peindre des tranches de vies cabossées, et les dysfonctionnements d’une société américaine à deux vitesses.
PRIX DE LA RENTREE LITTERAIRE 2022
voir la liste complète
Prix GONCOURT 2022 4/11/22 : Brigitte GIRAUD Vivre vite Flammarion
« Vivre vite » de Brigitte Giraud « est un livre plein de vie, de retour à la vie », salue le critique littéraire et écrivain Arnaud Viviant, il y a un « côté sociologique » dans le livre de Brigitte Giraud, récompensé jeudi par le Goncourt 2022, ce qui en fait, selon lui, un livre « bien supérieur » à un livre de travail de deuil.
Déjeunons sur l’herbe de Guillaume Durand (Bouquins) a reçu le prix Renaudot de l’essai et Delphine Horvilleur celui du Livre de poche pour Vivre avec nos morts (Grasset/Le Livre de Poche).
Prix Roman Renaudot : Simon LIBERATI Performance Grasset
Guillaume Durand et Delphine Horvilleur également primés au Renaudot
Déjeunons sur l’herbe de Guillaume Durand (Bouquins) a reçu le prix Renaudot de l’essai et Delphine Horvilleur celui du Livre de poche pour Vivre avec nos morts (Grasset/Le Livre de Poche).
Grand Prix du Roman de l’Academie Française : Giuliano Da Empoli Le Mage du Kremlin Gallimard
Prix Roman Fnac 8/9/22 : Sarah JOLLEN-FARDEL
Pour la 21ème année consécutive le Prix du Roman Fnac qui ouvre le bal des prix littéraires en récompensant un roman exceptionnel, à l’issue d’un processus unique en son genre, associant 400 libraires FNAC et autant d’adhérents experts et lecteurs amateurs.
Prix CBPT 2022 mardi 24/05/22
Marie Vingtras qui avec Blizzard Seuil 2022, vient d’obtenir aussi le Prix des Libraires et Le Prix CBPT
Prix des Lectrices de ELLE lundi 30/05/22
Anne Berest La Carte postale Grasset
***************
*****************
La Grande Librairie ! Voir les
émissions précédentes
Chers amis,
Vous le savez, j’ai fait cet été le choix de ne plus animer La Grande Librairie : après 14 ans de bonheur à présenter ce rendez-vous hebdomadaire, il est temps pour moi de changer de vie et de me consacrer à mon autre passion, la réalisation de films, au cinéma et à la télévision. La préparation de La Grande Librairie exige un temps considérable pour lire, découvrir, transmettre, et ce temps est malheureusement incompatible avec celui que réclament l’écriture et le tournage des films de fiction que je souhaite réaliser… et dont je vous reparlerai ici très bientôt…
C’est pourquoi j’ai choisi, en accord avec la direction de France Télévisions, de passer le flambeau de La Grande Librairie à quelqu’un qui saura poursuivre l’aventure avec le même enthousiasme, la même passion et le même éclectisme : Augustin Trapenard.
Augustin vous donne désormais rendez-vous chaque mercredi à 21h sur France 5 pour La Grande Librairie. Une émission sur laquelle je veillerai puisque je continuerai de la produire, avec Emmanuel Perreau. Et, bien sûr, je vous donne toujours rendez-vous chaque jour sur France 2, France 3 et France 5 pour La P’tite Librairie, cette pastille quotidienne qui vous propose un livre chaque jour en moins de 2 minutes. En attendant un Carnet de Route… et des surprises.
Je vous souhaite à toutes et à tous une très belle rentrée littéraire sous le signe de La Grande Librairie présentée par Augustin Trapenard ! François Busnel
Mercredi 21 septembre 2022
Hélène Devynck publie un livre qui fera date, Impunité (Seuil). Un récit littéraire à la fois intime et choral sur une histoire de sexe et de pouvoir. Son histoire. L’histoire de dizaines de femmes qui, comme elle, ont choisi de relever la tête et de regarder dans les yeux la violence de tout un système.
Pour que les lignes bougent. Pour résister à ce qu’elle nomme l’impunité. Elle a choisi La Grande Librairie pour en parler en exclusivité. A ses côtés seront présents la philosophe Cynthia Fleury, la sociologue Irène Théry qui publie en cette rentrée littéraire Moi aussi (Seuil) et l’historien Georges Vigarello qui a publié notamment Histoire du viol (Seuil), qui fait figure de référence.
**********
Le prix Nobel de Littérature 2021 est attribué à Abdulrazak Gurnah
Le 7 octobre 2021, l’Académie suédoise a annoncé un nouveau nom pour recevoir le prestigieux prix Nobel de littérature. Cette année c’est Abdulrazak Gurnah, né à Zanzibar et qui écrit en anglais et travaille au Royaume-Uni qui a été récompensé pour son travail sur le post-colonialisme.
« L’auteur, connu notamment pour son roman Paradise a été récompensé pour son récit « empathique et sans compromis des effets du colonialisme et le destin des réfugiés pris entre les cultures et les continents », selon le jury. Né en 1948, Abdulrazak Gurnah a plusieurs de ses œuvres traduites en français dont Près de la mer (Galaade), ou Adieu Zanzibar chezl le même éditeur. Paradis est publié en France chez Le Serpent à Plume. Le roman suit la vie de Yusuf, un homme vendu par son père, esclave sur la route des caravanes qui finit cloîtré dans un jardin d’Eden au gré des caprices de sa maîtresse. L’éditeur explique qu’il s’agit d’un « récit tumultueux d’une jeunesse africaine au début du siècle entre Zanzibar et le lac Victoria ». Sa bibliographie compte une dizaine de romans dont une majorité reste seulement disponible en langue anglaise.
La France la plus récompensée de l’histoire du Nobel de littérature
du tout premier lauréat, Sully Prudhomme à Patrick Modiano en 2014. En tout, nous comptons 15 auteurs nobélisés : Frédéric Mistral, Romain Rolland, Anatole France, Henri Bergson, Roger Martin du Gard, André Gide, François Mauriac, Albert Camus, Saint-John Perse, Jean-Paul Sartre (qui a refusé le prix), Claude Simon, Gao Xingjian et J. M. G. Le Clézio . Pas une seule femme : cependant cette année Annie Ernaux était donnée favorite , aux côtés des grands habitués que sont les Américains Joyce Carol Oates, et Don DeLillo, la Canadienne Margaret Atwood et le Japonais Haruki Murakami
PRIX LITTERAIRES D’AUTOMNE 2022
PRIX LITTÉRAIRE Stanislas de Nancy 2022 Le prix Stanislas 2022, organisé par le Livre sur la Place, a été décerné ce mercredi 31 août, à Nancy, à Laurence Potte-Bonneville pour son premier roman Jean-Luc et Jean-Claude paru aux Éditions Verdier. Le livre, qui se déroule dans le Nord de la France, a beaucoup ému le jury.
Dans le cadre de la 44e édition de cet événement, du vendredi 9 au dimanche 11 septembre 2022, sera notamment remis le Prix Stanislas, meilleur premier roman de la rentrée littéraire parrainé par Groupama.
Présidé cette année par l’écrivain Hervé Le Tellier, ce prix a pour vocation de mettre en lumière un premier roman au cœur d’une rentrée littéraire qui rend la visibilité des primo-romanciers chaque année plus ardue.
Doté de 3 000 €, le Prix Stanislas assure également l’achat par Groupama de près de 500 exemplaires du roman du lauréat
******************
D E C O N F I N E M E N T EN L I B R A I R I E
Enfin ! Enfin, déconfinement oblige , les lecteurs ont pu pousser la porte des librairies. Et, faute de nouveautés, ils se sont rués sur les ouvrages sortis en début d’année. Quelques chiffres en diront plus que de longs discours : les ventes de Dans les geôles de Sibérie le récit haletant de Yoann Barbereau ( que nous accueillerons à Bourges, le 17 septembre ) sur sa détention russe, ont été multipliées par… huit par rapport à la semaine précédente ! Celles du dernier roman de Leïla Slimani, Le Pays des autres, qui trône sur la plus haute marche de notre podium des romans, ont connu une augmentation de +345%, ce qui représente 8500 exemplaires sur la semaine. Idem pour toutes les valeurs sûres : Pierre Lemaitre (+300%), Sylvain Tesson (+250%), ou encore Le Clézio et Vanessa Springora. Par Jérôme Dupuis, publié le L’Express
************
Prix du Livre Inter 2020 : Anne Pauly Avant que j’oublie Ed. Verdier
Philippe Lançon, président du jury du 46e prix du Livre Inter cette année, a annoncé la lauréate du prix du Livre inter 2020 dans le journal de 8h de France inter. C’est un premier roman qui a été récompensé .Le roman est aussi recommandé par l’Académie Goncourt parmi les lectures de l’été.
Avant que j’oublie commence à la mort du père de la narratrice, un unijambiste alcoolique et poète sensible: « Le soir où mon père est mort, on s’est retrouvés en voiture avec mon frère, parce qu’il faisait nuit, qu’il était presque 23 heures et que passé le choc, après avoir bu le thé amer préparé par l’infirmière et avalé à contre-cœur les morceaux de sucre qu’elle nous tendait pour qu’on tienne le coup, il n’y avait rien d’autre à faire que de rentrer. »
Elle doit vider la maison familiale de Carrières-sous-Poissy. Ce capharnaüm invraisemblable devient un réseau de signes et de souvenirs éclairant la personnalité de ce colosse fragile. Un jour, comme venue du passé, une lettre arrive qui dit toute la vérité sur ce père aimé et violent, malgré la distance sociale. « Qui sont les parents ? On ne sait jamais vraiment. Et quand ils partent, le mystère reste un peu entier. Donc il s’agissait de faire une enquête, justement, et la mener avec tendresse, sans excuser, mais en essayant de comprendre et de ramener cet homme à l’âme qu’il avait, c’est à dire l’âme drôle et l’âme poète » expliquait l’écrivaine lors d’un entretien début mai à Eva Bettan sur France Inter Livre Hebdo le 8/06/20 .
*****************
P R I X C B P T 2020 : Ame brisée d‘ Akira MIZUBAYASHI
Akira Mizubayashi consacré par le Prix des Libraires 2020 pour Âme brisée paru chez Gallimard 2019 .
L’auteur, Akira Mizubayashi, qui écrit aussi bien en français qu’en japonais, en duplex depuis le Japon, a quant à lui exprimé sa joie : « Je ne m’y attendais absolument pas, pour moi être publié par Jean Marie Laclavetine était déjà énorme, imaginez la surabondance de joie et de bonheur que vous me procurez par cette décision extraordinaire de me décerner cette distinction ! Elle me fait d’autant plus plaisir que je sais depuis ma première publication en français comment vous, les libraires, vous travaillez au quotidien pour transmettre la passion de la littérature et votre goût de la lecture. Je me considère comme l’un des écrivains les plus heureux et les plus chanceux de l’année 2019 – 2020 ! »
*A noter que ce grand et beau roman qui faisait partie de la sélection pour le Prix CBPT a été presque à l’unanimité, retenu par les bibliothécaires CBPT de Bourges .qui espèrent que ce Prix CBPT lui sera bientôt aussi décerné .cf Coup de coeur …
Eric Fottorino, président du jury du le 51éme Prix des Maisons de la Presse, a décerné ce prix à Caroline Laurent, pour son ouvrage Rivage de la colère Les Escales 2020 .
« Très beau livre pour un très beau prix, bravo à la lauréate Caroline Laurent. » Eric Fottorino .
Toutes nos Félicitations à Caroline Laurent que nous accueillerons à Bourges en octobre 2020 !
*********
L I R E & R E L I R E …
Vaut-il mieux lire La Peste ou L’Amour aux temps du choléra ?Réponses avisées d’une pléiade d’écrivains et intellectuels : Lire la suite …
**********************
« Confiné chronique » et « de luxe », sport, écriture…L’écrivain berruyer Jean-Christophe Rufin raconte son confinement . »Le confinement se passe avec des lectures« Lire la suite …
Sylvain Tesson : « La première victoire du virus, c’est la peur » « Je me suis précipité sur deux petits romans qui parlent de la retraite…c’est la possibilité de s’échapper en lisant ou en écrivant ». Lire la suite ...
* Les conseils de lecture des Editions Grasset 22/04/20, afin de garder le contact entre les libraires et les lecteurs .
« Lorsque nous serons lassés des réseaux sociaux véhiculant des nouvelles supposément puisées aux sources des meilleurs experts ou des plus hautes autorités de l’Etat, gavés de séries jusqu’à la nausée, saturés de reportages sur le même sujet, fatigués des blagues qui tournent en boucle sur les réseaux,quel bonheur de retrouver la lecture!
Bienvenue à la recherche du temps de cerveau retrouvé. »
Olivier Nora, P-DG des Editions Grasset
***************
* Confinement : « Lire ou écrire, c’est une manière d’écarter les murs », pour le romancier et dramaturge Éric-Emmanuel Schmitt
Confinement : « Lire ou écrire, c’est une manière d’écarter les murs », pour le romancier et dramaturge Éric-Emmanuel Schmitt
Au 34e jour de confinement, le 19 avril, l’écrivain Eric -Emmanuel Schmitt est l’invité de France 2. « J’ai eu peur en début du confinement de me retrouver en face de l’ennui, la vie toute nue comme disait Paul Valéry. En fait, je n’ai jamais été aussi occupé », remarque le dramaturge.
« Se retrouver dans le monde »
« J’ai achevé l’écriture d’un livre, parce que finalement lire ou écrire, c’est une manière d’écarter les murs, voire de passer les murs et d’à nouveau de se retrouver dans le monde au milieu des gens », poursuit-il même s’il reconnaît qu’après un mois d’enfermement, « il y a une vraie impatience de retrouver pour de vrai les gens ».
****************
Philippe Lançon président du jury du Livre Inter 2020 .
Philippe Lançon président du jury du Livre Inter 2020 est l’invité principal de la Matinale de France Inter ce mardi 7 avril. L’émission est aussi l’occasion de révéler la sélection des dix romans en lice pour le prix, dont le lauréat sera connu le 8 juin.
*****************
Les Bibliothécaires vous souhaitent une Joyeuse Année 2020
avec de Belles Lectures !
Avec Jules Renard nous vous souhaitons ces moments de bonheur partagé :
» Quand je pense à tous les livres qu’il me reste encore à lire,
j’ai la certitude d’être encore heureux » !!!
*************
Un événement majeur du monde de l’édition
**ANNULATION – L’édition 2020 du salon Livre Paris a été annulée, dimanche 1er mars. Une décision faisant suite à l’interdiction des rassemblements de plus de 5000 personnes en milieu confiné pour lutter contre la propagation du coronavirus
Nuit de la lecture
« La lecture est une amitié ». Cette quatrième édition de la Nuit de la lecture viendra donner raison à Marcel Proust et vous invite toutes et tous à partager cette amitié.
Parce que les livres sont des amis fidèles dont on perd quelquefois le souvenir mais qui toujours se rappellent à nous ;
Parce que les mots se lisent, se disent, se partagent et se laissent découvrir ;
Parce que notre langue s’enrichit du dialogue et rassemble autour d’elle ;
Lire des romans, des essais, des carnets de voyage … ou encore écouter des lectures d’extraits, des chroniques de livres…. peu importe le médium, tant que le plaisir et les partages sont au rendez-vous.
À toutes et tous, très belle Nuit de la lecture !
Franck Riester
RENCONTRE ANNULEE !!!
Voir les émissions précédentes…
La Grande Librairie est de retour pour une douzième saison ! Je suis très heureux de vous retrouver dès mercredi prochain, toujours en direct et en public : je vous promets de nombreuses surprises et des nouveautés !
Je vous souhaite à toutes et à tous une très belle et très bonne année 2020!
Mercredi 1er juillet
Pour la dernière Grande Librairie de l’année (et avant de vous retrouver dès le mercredi 26 août, toujours à 20h50), je vous propose ce mercredi le meilleur de la littérature d’évasion : du polar, du thriller, de l’aventure, du fantastique… bref, des romans qui vont vous ravir tout l’été !
Jean-Christophe Rufin publie une nouvelle enquête d’Aurel le Consul. Dans Le flambeur de la Caspienne (Flammarion), l’Académicien et ancien ambassadeur de France met le cap sur l’Azerbaïdjan. Des vacances à Bakou, ça vous tente ?
Franck Thilliez revient avec son meilleur roman depuis bien longtemps : Il était deux fois (Fleuve Noir) m’a littéralement bluffé ! Un suspense glaçant autour de la mémoire et de la création artistique.
Depuis la parution de son premier thriller il y a près de 10 ans, Glacé, les romans de Bernard Minier sont traduits dans le monde entier. Dans La Vallée (XO), il confie une nouvelle enquête à son personnage récurrent, le commandant Martin Servaz, dans une communauté au bord du chaos.
Sonja Delzongle s’est imposée en quelques années comme une formidable auteure de thrillers psychologiques. Hanah Baxter, profileuse au passé trouble, est confrontée aux pires dérives de l’humanité dans L’homme de la plaine du Nord (Denoël). Une sacrée claque !
Mais mon grand coup de cœur, c’est l’extraordinaire premier roman de Joseph Denize, Quand on parle du diable (Julliard) : entre Lovecraft, Jean Ray, Boulgakov (on pense au Maître et Marguerite) et Pierre Lemaitre (celui d’Au-revoir là-haut), il nous embarque dans une folle odyssée entre le Paris de la Première guerre mondiale et l’Outre-monde à la poursuite d’un tableau qui tue. Une REVELATION à mettre en avant tout l’été, non ?
Enfin Douglas Kennedy, maître du thriller mais aussi grand explorateur des ressorts de l’intimité, nous offre un roman sur le Paris des années 70-80-90 : Isabelle, l’après-midi (Belfond). Quand un étudiant américain sans le sou rencontre une française sophistiquée, mystérieuse et… mariée. C’est le début d’un va-et-vient amoureux que rend palpitant l’auteur de L’homme qui voulait vivre sa vie.
Enfin, pour préparer la finale de notre concours de lecture à voix haute, « Si on lisait… à voix haute », qui se déroulera le 26 août prochain et départagera 12 élèves parmi les 140 000 participants de cette année, la comédienne Clotilde Courau vous dit tout sur les secrets de la lecture à haute voix !
Mercredi 24 juin
Et si on mettait un peu de piment dans la vie ordinaire grâce à la littérature et aux femmes qui écrivent ?
Chantal Thomas, l’auteur de L’Adieu à la Reine et L’Echange des Princesses, traduits dans de nombreux pays, publie aujourd’hui Café Vivre (Seuil). Un recueil de ses chroniques parues dans le journal Sud Ouest qui se lit, au fil de ses rencontres, de ses lectures et de ses souvenirs, comme un journal de voyage. À condition de croire « que chaque matin contient une occasion de départ et une chance d’aventure », nous dit l’auteur.
Adèle Van Reeth se penche sur La vie ordinaire (Gallimard). Qu’est-ce que « la vie ordinaire » ? Comment la supporter ? Et pourquoi est-il impossible d’y échapper ? La philosophe, écrivain et journaliste signe là un essai sur le banal, le quotidien, qui est aussi le récit très personnel de la disparition d’un parent et de la naissance d’un enfant, d’une vie qui se termine tandis qu’une autre commence.
Lettre d’amour sans le dire (Grasset) est le onzième roman d’Amanda Sthers. L’écrivaine, scénariste, dramaturge et réalisatrice y raconte l’histoire d’une femme empêchée, prisonnière de ses peurs et de ses souvenirs. Pourtant, grâce à une rencontre avec un masseur japonais, Alice va se réconcilier avec son corps. Et même entrevoir la possibilité du bonheur.
Et puis un magnifique premier roman, couronné récemment par le Prix du livre Inter : Avant que j’oublie (Verdier) d’Anne Pauly. Une jeune femme dresse le portrait de son père qui vient de disparaitre. Mais qui était vraiment ce père alcoolique, violent mais aussi sensible et épris de poésie ? De qui et de quoi hérite-t-on ? Un livre à la fois dur, drôle et d’une infinie délicatesse…
Enfin, cette semaine, c’est le comédien Philippe Torreton qui nous donnera des conseils pour bien lire à voix haute, dans le cadre de notre grand concours « Si on lisait… à voix haute ».
Mercredi 3 juin
Trois philosophes et un neuropsychiatre seront ce mercredi dans La Grande Librairie pour nous aider à penser le « monde d’après ».
Bernard-Henri Lévy s’essaie à un bilan d’étape sur ce qu’il nomme la « Première peur mondiale ». Dans Ce virus qui rend fou (Grasset), il dit sa crainte de voir l’ « après » confisqué par les tyrans, les déclinistes ou autres collapsologues. Une réflexion sur le monde avec lequel nous avons rendez-vous aujourd’hui.
Et si nous ne devions pas changer le monde mais plutôt le penser mieux pour mieux le panser ? C’est ce que nous propose la philosophe Corine Pelluchon. Réparons le monde : humains, animaux, nature (Rivages poche inédit) est un appel à prendre conscience du lien qui nous unit aux autres êtres vivants, pour vivre ensemble sur une planète habitable.
Faut-il espérer, après la crise que nous venons de vivre, que le monde change radicalement ? Ou faut-il préférer à un « Grand Soir » la mesure et la modestie ? Avec Les Lents demains qui chantent (L’observatoire), la philosophe Marylin Maeso, auteure également d’un Abécédaire Camus (L’Observatoire), nous invite à penser le présent avec Albert Camus.
Enfin, le neuropsychiatre Boris Cyrulnik publie avec le romancier Boualem Sansal France – Algérie, résilience et réconciliation en Méditerranée (Odile Jacob). Un livre à deux voix pour redécouvrir l’Algérie, l’histoire de son indépendance et la relation tumultueuse qui lit nos deux pays.
Et, à l’occasion de notre grand concours « SI ON LISAIT… À VOIX HAUTE », c’est Marina Hands qui, cette semaine, nous donnera ses conseils pour bien lire à voix haute.
Mercredi 27 mai
L’argent fou, l’argent roi, l’argent qui creuse les inégalités sociales, l’argent que l’on braque ou celui que l’on perd… Il est au cœur des romans de mes invités cette semaine dans La Grande Librairie !
C’est le retour de Joël Dicker ! L’auteur de La Vérité sur l’affaire Harry Quebert, nous plonge au cœur d’une affaire d’héritage : le fils d’un banquier, sur le point de prendre la tête de l’entreprise familiale, découvre que sa propre famille tente de l’évincer. Jusqu’où est-il prêt à aller pour s’asseoir sur le fauteuil présidentiel ? Le romancier suisse décrypte le très secret mécanisme du monde bancaire dans son nouveau roman, L’Énigme de la chambre 622 (Éditions de Fallois).
Mon (très) gros coup de cœur de la semaine : La soustraction des possibles (Finitude) de Joseph Incardona. L’histoire d’un couple qui entend devenir riche : il est gigolo, elle est banquière. Ce faux polar est une vraie réussite. C’est à la fois un excellent thriller, un grand roman d’amour, un livre sur les ambitions et l’argent qui rend fou, sur le sexe, sur la vendetta et c’est aussi une réflexion sur la vie qui, au fur et à mesure qu’elle avance, mérite de porter ce titre : « La soustraction des possibles ».
Un héritage, encore, au cœur du nouveau roman d’Hannelore Cayre. Une fille de marin se découvre par le plus grand des hasards la descendante d’une des familles les plus riches de France. Mais dont la fortune repose sur des magouilles et l’exploitation. Hannelore Cayre, avocate pénaliste et auteure de polars signe avec Richesse oblige (Éditions Métailié) un livre corrosif et brillant.
Christophe Molmy est le patron de la Brigade de recherche et d’intervention, la brigade antigang. Mais c’est aussi un romancier. Dans son troisième livre, Après le jour (La Martinière), un détenu devient l’indic de celui qui l’avait arrêté dix ans plus tôt et lui donne une affaire pour obtenir sa libération. Mais entre le flic et l’indic, pris dans une rupture amoureuse, qui manipule qui ? Un roman hyper-réaliste et haletant.
John le Carré est le maître absolu du roman d’espionnage. Dans Retour de service (Seuil), il évoque le monde actuel : le Brexit, Trump, Poutine, des services secrets où végète une clique d’espions décatis. Soudain, tous sont pris dans un piège infernal. Je vous propose de revoir l’interview que l’écrivain britannique m’avait accordée il y a deux ans dans sa maison des Cornouailles, au sud de l’Angleterre : il raconte, notamment, son passé d’espion.
Enfin, à l’occasion de notre grand concours « SI ON LISAIT … A VOIX HAUTE », c’est Elsa Lepoivre, de la Comédie française qui, cette semaine, nous donnera ses conseils pour bien lire à voix haute.
Mercredi 20 mai
Après cette crise, saura-t-on inventer d’autres façons de vivre ensemble et d’habiter le monde ? Réponse cette semaine dans La Grande Librairie avec des scientifiques, philosophes, romancières, et même une navigatrice !
C’est une édition revue et augmentée de son livre Le plus grand défi de l’humanité (Michel Lafon) que publie Aurélien Barrau. Il y appelle à une révolution écologique. Une idée qu’il défend également dans une tribune publiée le 6 mai dernier dans Le Monde, dans laquelle il plaide, aux côtés de Juliette Binoche et plus de 200 personnalités, pour un « non-retour à la normale ».
Baptiste Morizot est philosophe. Dans Manières d’être vivant (Actes Sud), il montre que, alors que nous considérons le vivant autour de nous comme un décor à notre usage, il nous faut aujourd’hui transformer nos manières de vivre pour réapprendre à voir que le monde est peuplé d’entités prodigieuses, des animaux aux espèces végétales ou bactériennes. Un véritable plaidoyer pour que l’homme restitue toute sa place au vivant.
Isabelle Autissier est la plus célèbre des navigatrices françaises, première femme à avoir accompli un tour du monde lors d’une compétition. Mais c’est aussi une citoyenne engagée, présidente du WWF France, qui appelle aujourd’hui au changement. Et une auteure et lectrice accomplie, qui a lu pour La Grande Librairie la nouvelle traduction du Magellan de Stefan Zweig (Robert Laffont) par Françoise Wuilmart.
Après le monde (Buchet Chastel), c’est le beau titre du roman que publie Antoinette Rychner. En 2022, un cyclone a ravagé la côte ouest des Etats-Unis, et entraine la faillite de tout le système financier mondial. Inspirée par les théories de la « collapsologie », la romancière livre un magnifique récit de l’après-catastrophe.
Et puis comme chaque semaine, dans le cadre de notre grand concours « Si on lisait… à voix haute », c’est François Berléand qui nous donnera ses conseil pour bien lire.
Mercredi 13 mai
Les librairies rouvrent leurs portes… et La Grande Librairie retrouve son plateau !
Quelles leçons tirer de ces deux mois de confinement ? Quelles valeurs pour le monde de demain ? Ce sont quelques-unes des questions que je poserai à mes deux invités cette semaine : André Comte-Sponville et Cynthia Fleury.
André Comte-Sponville est l’un de nos philosophes les plus inspirants. On lui doit notamment un Petit traité des grandes vertus (Puf), qui fut un énorme succès (traduit en 80 langues) et qui gagne à être relu. Un Cahier de l’Herne (L’Herne) lui est également consacré. André Comte-Sponville nous parlera de notre rapport à la mort mais aussi de la question de notre liberté face à la crise que nous traversons.
Cynthia Fleury est philosophe et psychanalyste. Elle a fait entrer la philosophie à l’hôpital et travaille depuis plusieurs années sur la question du soi. Elle a publié, au tout début du confinement Le soin est un humanisme dans la collection Tracts chez Gallimard. Mais je reviendrai aussi avec elle sur La Fin du courage (Fayard), paru il y a dix ans, un essai qui résonne particulièrement en ce moment.
Etienne Klein sera également de la partie : physicien et philosophe des sciences, il a écrit dans le Cahier de l’Herne (L’Herne) dédié à André Comte Sponville un texte – prémonitoire – intitulé L’ennui, la palpation du vide, le temps.
Parmi ces contributeurs figure aussi celui qui fut le directeur de thèse d’André Comte-Sponville, le philosophe Marcel Conche, 98 ans. Nous le retrouverons cette semaine dans sa maison natale de Corrèze et il évoquera les leçons de Montaigne et d’Epicure, particulièrement utiles en ce moment.
Dans le cadre de notre grand concours « Si on lisait… à voix haute », c’est la comédienne Rachida Brackni qui nous donnera ses conseils pour bien lire.
Enfin, nous retrouverons deux lecteurs confinés, Nicolas Briançon et Guillaume de Tonquédec, qui s’attaquent au répertoire de Molière. Un régal !
Mercredi 6 mai
Cette semaine, « La Grande Librairie » revient en mode confinement… Depuis mon bureau-bibliothèque, je vous propose une émission qui fera un pas de côté.
De l’histoire… et des histoires !
Philippe Charlier est médecin légiste et anthropologue. Il vient de publier une livre passionnant consacrés aux rituels. A l’heure où nous sommes privés de nos rituels habituels (notamment les funérailles) et où le confinement nous force à en inventer de nouveaux (applaudir chaque soir à 20 heures…), découvrons ensemble ce que l’on perd lorsque nos rituels sont modifiés, ce que l’on gagne à en créer de nouveaux. Rituels (Éditions du Cerf) est illustré de clichés étonnants issus des archives du musée du Quai Branly.
Alain Corbin a inventé une nouvelle façon de faire de l’histoire : l’histoire du sensible. Il publie aujourd’hui une histoire de l’ignorance (Terra Incognita, aux éditions Albin Michel) : aujourd’hui, nous savons tout (ou presque…), le savoir est à portée de clic mais il n’en fut pas toujours ainsi. L’ignorance favorise le complotisme, la peur, les croyances, les superstitions, les préjugés… l’histoire de l’ignorance est donc notre histoire.
Napoléon est sans doute le confiné le plus célèbre de l’histoire. Plusieurs ouvrages racontent, de façon très différente et complémentaire, son histoire…
Les historiens Patrice Gueniffey et Loris Chavanette publient Entre l’éternité, l’océan et la nuit (Robert Laffont), un recueil de 850 lettres écrites par Napoléon entre 1784 et 1821. A travers cette correspondance, c’est un portrait intime qui se dessine, dévoilant l’homme de lettres que fut (aussi) l’Empereur.
L’année 1815, celle du retour de l’île d’Elbe, des Cent-Jours, de Waterloo, du départ vers Sainte-Hélène, fut totalement folle comme le dit la romancière Sylvie Yvert, Une année folle (Pocket) : cette fresque historique menée tambour battant retrace le destin de deux personnages qui ont choisir l’honneur et la loyauté à une époque où les vestes se retournaient tous les trois mois !
Stendhal est sans doute né comme écrivain lorsque Napoléon chuta comme empereur : c’est ce que montre le grand spécialiste du XIXème siècle Emmanuel de Waresquiel dans J’ai tant vu le soleil (Gallimard). Son portrait de Stendhal est à mettre entre toutes les mains : une excellente introduction à l’œuvre, à la vie et à l’époque de l’un de nos plus grands écrivains !
Dans le cadre de nos lectures confinées, nous serons rejoints par Denis Podalydès et Josiane Balasko.
Enfin, à l’occasion de notre grand concours « SI ON LISAIT … A VOIX HAUTE », c’est Adeline d’Hermy, de la Comédie française, qui, cette semaine, nous donnera ses conseils pour bien lire à voix haute.
Mercredi 29 avril
Cette semaine, dans La Grande Librairie, cinq romancières et autant de destins de femmes courageuses, généreuses et déterminées.
Pour nous accompagner tout au long de cette soirée, je recevrai Tatiana de Rosnay. L’auteur d’Elle s’appelait Sarah, vendu a plus de 10 millions d’exemplaires dans le monde, publie aujourd’hui Les Fleurs de l’ombre (Robert Laffont – Heloise d’Ormesson). Un roman d’anticipation dans lequel la romancière interroge notre capacité à faire face et à surmonter les épreuves.
Après Légende d’un dormeur éveillé, son roman dédié à Robert Desnos, Gaëlle Nohant publie La femme révélée (Grasset). Le portrait d’une femme qui décide de fuir, de tourner le dos à son passé, au risque de tout perdre. Un roman magnifique sur l’exil, la solitude et la liberté.
Partir pour mieux se réinventer, c’est également ce qu’entreprend l’héroïne de Sankhara (Actes Sud), le nouveau roman de Frédérique Deghelt. Elle y raconte l’histoire d’une femme qui choisit son destin, et livre un bel éloge du silence et de la méditation.
Le testament russe (Gallimard), c’est le titre le nouveau roman de Shumona Sinha qui nous plonge dans une traversée du XXe siècle. Deux femmes, deux destins, mais aussi un hommage à la littérature russe et au milieu littéraire des années 1920-1930.
Et si Sissi avait eu une fille cachée ? Nelly Alard s’est lancée sur les traces de Karoline Zanardi-Landi, prétendue descendante de l’impératrice d’Autriche, et sa fille, Elissa Landi, actrice hollywoodienne. La vie que tu t’étais imaginée (Gallimard) est un livre-enquête très personnel et passionnant.
Depuis le début de ce confinement, de nombreux comédiens et comédiennes proposent des lectures sur les réseaux sociaux. Et c’est à chaque fois le même plaisir de les écouter, mais aussi de découvrir ou redécouvrir des textes. Cette semaine, je vous propose de retrouver Fabrice Luchini et les fables de la Fontaine, et Stéphane Freiss qui lit Romain Gary.
Enfin, dans le cadre de notre grand concours « SI ON LISAIT … A VOIX HAUTE », nous retrouverons le comédien Jacques Weber qui fut au théâtre un magnifique Cyrano et qui nous donnera ses conseils pour bien lire à voix haute.
Mercredi 22 avril
Cette semaine, La Grande Librairie est de retour pour un chapitre inédit mais, confinement oblige, loin du plateau habituel.
Que nous apprend l’histoire face à l’épidémie que nous traversons ? Comment dépasser cette épreuve et la transformer en opportunité ? La littérature peut nous y aider.
Je recevrai le romancier, Yann Queffélec. Cet amoureux de la mer, insatiable lecteur, nous accompagnera tout au long de la soirée. Ensemble, nous évoquerons les livres qu’il aime et nous rendrons hommage à Luis Sepúlveda, disparu le 16 avril dernier. Il nous donnera également ses conseils de lecture.
Toute pandémie apporte t-elle un changement de civilisation ? Pour y répondre, j’ai réuni deux historiens :
Georges Vigarello est l’auteur d’ouvrages passionnants dont Le propre et le sale (Seuil) sur l’histoire de l’hygiène et du corps depuis le Moyen Age, mais aussi d’une Histoire des émotions (Seuil) de l’Antiquité à nos jours. Toutes ces émotions dont l’expression, nous le verrons, varient selon les époques et les événements.
A ses côtés, Michelle Perrot. L’auteure de l’essai Histoire de chambres (Seuil) a consacré la majeure partie de son œuvre à l’évolution du statut des femmes dans l’histoire. Toutes ces femmes, hier encore passées sous silence, et qui aujourd’hui se retrouvent en première ligne de l’épidémie et érigées au rang d’héroïnes nationales. Quel après leur réserve t-on ? Réponse en compagnie de l’une de nos plus grandes historiennes contemporaines.
Nous irons également à Oran, où nous attend Kamel Daoud, la ville d’Oran qui servit de décor au roman d’Albert Camus, La Peste. L’auteur de Meursault, contre-enquête (Actes Sud) nous expliquera pourquoi il est important de lire ou relire le livre d’Albert Camus.
Je recevrai également Leonor de Récondo à l’occasion de la sortie de La leçon de ténèbres (Stock). Dans le cadre de la collection « Ma nuit au musée », la romancière a accepté de se laisser enfermer dans le Musée Greco, à Tolède pour une rencontre mystérieuse avec le célèbre peintre espagnol…
Enfin, dans le cadre de notre grand concours « SI ON LISAIT … A VOIX HAUTE » nous retrouverons l’actrice et réalisatrice Zabou Breitman. Elle a enseigné la lecture à voix haute et nous donnera à son tour ses conseils pour bien lire à voix haute.
Mercredi 15 avril
Parce que nous avons tous besoin, en ce moment, de nous élever, de nous évader, La Grande Librairie vous propose cette semaine de prendre de la hauteur et du temps pour réfléchir, avec la rediffusion d’une émission consacrée à un écrivain dont toute l’œuvre est une invitation à vivre mieux : François Cheng.
Traducteur de Baudelaire, Laforgue, Rimbaud, Apollinaire, Char ou Michaux, il est à la fois poète et philosophe, romancier et calligraphe. On lui doit une œuvre poétique et philosophique remarquable : « Le dit de Tianyi », « Cinq méditations sur la beauté », « Cinq méditations sur la mort », ou encore « De l’âme ».
Il a publié À Notre-Dame, une communion universelle (Salvator), un petit livre sur sa prestation lors de l’émission que nous avions consacrée à l’incendie de Notre-Dame de Paris l’an dernier. Et une réédition de son recueil Enfin le royaume (Gallimard), augmentée de soixante quatrains.
Pour dialoguer avec François Cheng, deux écrivains.
Daniel Tammet, autrefois enfant autiste, est l’auteur d’une œuvre traduite dans le monde entier et attirée aussi bien par la poésie que par les neurosciences ou la sociolinguistique. Élevé dans un milieu non croyant, il raconte dans Fragments de paradis (Les Arènes) sa découverte de la foi.
Christiane Rancé est romancière et essayiste. Elle a signé des biographies de Tolstoï ou de Simone Weil, parues au Seuil. Et plus récemment un Dictionnaire amoureux des saints (Plon) et un très beau livre sur la spiritualité et l’amour de la vie malgré les chagrins qui la jalonnent, En pleine lumière (Albin Michel).
Et puis je vous emmènerai à la rencontre de jeunes lecteurs, dans le cadre de « SI ON LISAIT… A VOIX HAUTE », le concours de lecture à voix haute que j’ai lancé cette année. Nous rendrons visite à une classe de troisième du lycée Mendes-France à Méru, dans le département de l’Oise. Classe qui a eu la chance de recevoir les conseils d’une romancière que vous avez souvent vue dans la Grande Librairie : Véronique Ovaldé.
Mercredi 8 avril
A l’heure du confinement, les écrivains sont essentiels pour nous permettre de nous évader, nous offrir des réponses, bref, nous inspirer.
Cette semaine, dans La Grande Librairie, nous avons choisi de rediffuser une émission qui me semble plus que jamais d’actualité. Nous le savons, la planète est en danger, et tout le monde se demande comment agir. J’ai réuni pour vous quelques grands scientifiques dont les livres sont de belles sources d’inspiration et proposent des solutions concrètes.
Après avoir consacré sa vie au cosmos, l’astrophysicien Hubert Reeves s’engage pour la sauvegarde de la biodiversité sur la planète. Dans La terre vue du cœur (Seuil), il pointe l’impact des activités humaines sur la nature et nous invite à plus d’humilité. Un ouvrage accompagné d’une biographie sous la forme d’un entretien Je chemine avec Hubert Reeves(Seuil), dans lequel l’astrophysicien revient sur sa vie.
Comment vivre mieux ? Pierre Rabhi propose des solutions simples que chacun peut mettre en œuvre dans Vivre mieux sans croissance (Presses du Châtelet). L’agriculteur prône la modération, qu’il nomme joliment « La sobriété heureuse », face à une croissance galopante et à ses conséquences irréversibles pour la planète et pour l’humanité.
Avec son Petit manuel de résistance contemporaine (Actes sud), Cyril Dion propose des actions concrètes pour faire face au danger qui nous menace. Le romancier, par ailleurs réalisateur du documentaire Demain (César du meilleur documentaire en 2016 et plus d’un million de spectateurs en salle) nous invite à inventer aujourd’hui un nouveau récit collectif.
L’homme a évolué mais comment évoluera la situation si l’homme ne fait rien ? C’est la question que se pose l’un de nos plus grands paléo anthropologue et spécialiste de la co-évolution, Pascal Picq. Il montre dans son nouveau livre,Sapiens face à Sapiens (Flammarion), comment l’humanité devra s’adapter aux conséquences de ses actes.
Les animaux et les végétaux peuvent-ils nous inspirer des solutions pour nous adapter à un nouvel environnement ? Oui, répond la biologiste Emmanuelle Pouydebat. Elle nous invite à découvrir les ressources extraordinaires de la nature dans Quand les animaux et les végétaux nous inspirent (Odile Jacob).
Enfin, comme chaque mercredi, je vous emmènerai à la rencontre de jeunes lecteurs dans le cadre de « SI ON LISAIT… A VOIX HAUTE », le concours de lecture à voix haute que j’ai lancé cette année. Cette semaine, la romancière Clara Dupont-Monod partira à la rencontre d’une classe de première du lycée du Bois d’Amour à Poitiers, pour leur donner ses trucs et astuces pour lire à voix haute.
Mercredi 1er avril
Ce mercredi 1er avril, La Grande Librairie diffuse une émission enregistrée juste avant le début du confinement, consacrée à l’exil. François Busnel recevra sur son plateau de nombreux invités, qui viendront évoquer leur œuvre et leur dernière parution. Préparez-vous au dépaysement…
Ce mercredi 1er avril François Busnel reçoit, dans La Grande Librairie, l’écrivain Dany Laferrière pour son livre L’exil vaut le voyage, publié par les Éditions Grasset et Fasquelle, mais aussi Macha Méril, qui évoquera Vania, Vassia et la fille de Vassia (Éditions Liana Levi), consacré à l’exil des Russes en France.
Cécile Ladjali viendra à l’occasion de la parution de La fille de personne (Actes Sud), avant Velibor Čolić, reçu pour son Livre des départs (Gallimard).
Mercredi 18 mars
Cette semaine, une rencontre inédite entre la poésie et le thriller dans La Grande Librairie !
-M- (Matthieu Chedid) raconte celle qui lui a offert un nom et une passion : sa grand-mère, la romancière et poétesse Andrée Chedid. Morte en 2011, Andrée Chédid aurait eu 100 ans en ce mois de mars 2020. Son petit-fils signe la préface d’un nouveau recueil, Textes pour un poème, suivi de Poèmes pour un texte (Gallimard), qui rassemble des poèmes parus entre 1949 et 1991. Le sommet de son œuvre poétique.
Joël Dicker, l’auteur de La vérité sur l’affaire Harry Quebert, est de retour et c’est en exclusivité dans La Grande Librairie. Une fois n’est pas coutume, c’est dans sa Suisse natale qu’il nous entraine. Très affecté par une rupture sentimentale et la mort de son éditeur Bernard de Fallois, le romancier séjourne dans un palace des Alpes et découvre qu’un crime non résolu s’y est déroulé des années auparavant : il devient enquêteur. L’Énigme de la chambre 622 (Éditions de Fallois) mêle avec brio littérature et thriller.
Fabrice Humbert se confronte au thriller pour son huitième roman. Un journaliste américain mène l’enquête sur l’ex-star de son lycée, accusé du viol et du meurtre d’une jeune Mexicaine. Refusant de croire à sa culpabilité, il comprend que cette affaire dépasse tout ce qu’il pouvait imaginer… Le monde n’existe pas (Gallimard) est une brillante réflexion sur la réalité et la fiction.
Sophie Nauleau met le courage au coeur de l’engagement poétique. De Gérard de Nerval à Hannah Arendt, d’Émilie Dickinson à Christian Bobin, la poétesse et directrice artistique du Printemps des poètes propose un parcours audacieux parmi les plus beaux textes qui répondent à ce vers du Cid de Corneille : Espère en ton courage (Actes sud).
Enfin, comme chaque mercredi, je vous emmènerai à la rencontre des jeunes lecteurs qui participent à notre grand concours « SI ON LISAIT … A VOIX HAUTE ». Cette semaine, Éric-Emmanuel Schmitt offre ses conseils aux élèves d’une classe de 1ère du lycée Édouard Herriot de Lyon
Mercredi 11 mars
Une émission spéciale cette semaine dans La Grande Librairie autour d’un invité exceptionnel : Jean Marie Gustave Le Clézio !
Jean Marie Gustave Le Clézio est un homme discret et un immense écrivain. Un nomade qui parcourt le monde et l’observe avec une plume unique. Il publie Chanson bretonne suivi de L’enfant et la guerre (Gallimard), deux contes magnifiques sur son enfance, de la Bretagne aimée de sa jeunesse aux horreurs de la guerre et de l’occupation. Du jeune romancier prodige, couronné par le prix Renaudot à l’âge de 23 ans, au prix Nobel de littérature, c’est une œuvre engagée et humaniste que nous allons revisiter avec lui.
Dans la deuxième partie de l’émission, Jean Marie Gustave Le Clézio sera rejoint par deux invités autour de thèmes qui lui sont chers : la poésie et l’île Maurice, terre de ses ancêtres.
Alicia Gallienne est morte à vingt ans. Trente ans après sa disparition, son cousin, l’acteur et réalisateur Guillaume Gallienne, publie les poèmes de cette auteure secrète, jusque-là inconnue. L’autre moitié du songe m’appartient (Gallimard) est l’œuvre d’une jeune fille qui a vécu intensément et tutoyé la mort. Et qui, malgré cela, signe une ode à la vie.
La poésie et l’île Maurice, ce sont les thèmes qui hantent l’œuvre d’Ananda Devi. Dans Danser sur tes braises et Six décennies (Éditions Bruno Doucey), la poétesse et romancière mauricienne, qui vit aujourd’hui en France, écrit sur les femmes, la disparition de sa mère et les corps qui changent. Deux brefs textes poétiques émouvants, empreints d’amour et de la mélancolie de l’exil.
Enfin, comme chaque mercredi, je vous emmènerai à la rencontre des jeunes lecteurs qui participent à notre grand concours « SI ON LISAIT … A VOIX HAUTE ». Cette semaine, c’est une romancière qui connait très bien les adolescents qui s’est prêtée à l’exercice : Marie Darrieussecq offre ses conseils aux élèves d’une classe de seconde du lycée René Cassin de Bayonne.
Mercredi 4 mars
La liberté, l’amour et la guerre… les écrivains nous aident à comprendre le monde actuel cette semaine dans La Grande Librairie !
Leïla Slimani, prix Goncourt il y a quatre ans pour Chanson Douce (Gallimard), revient avec un nouveau roman : Le pays des autres (Gallimard). Cette fresque historique et familiale raconte l’histoire de l’indépendance de son pays natal, le Maroc, et de l’impossible indépendance des femmes qui y vivent. Un livre puissant, audacieux et engagé.
Atiq Rahimi a lui aussi remporté le prix Goncourt il y a 12 ans pour Syngué sabour (P.O.L.). Aujourd’hui, le romancier et cinéaste signe un récit accompagné de croquis pris sur le vif lors du tournage de Notre-Dame du Nil, son film actuellement en salles. A la fois conte et poème, L’invité du miroir (P.O.L.) raconte les grandes blessures de l’Histoire contemporaine, de l’Afghanistan au Rwanda.
Dire le monde dans toute son absurdité, c’est que fait Yoann Barbereau. Il y a cinq ans, alors qu’il dirigeait l’Alliance française d’Irkoutsk en Sibérie, il est arrêté du jour au lendemain et jeté en prison sur une accusation montée de toutes pièces. Le récit hallucinant de son incroyable évasion, Dans les geôles de Sibérie (Stock), est aussi un fantastique éloge de la littérature.
Enfin, Alberto Manguel dresse les portraits de trente huit Monstres fabuleux (Actes sud). Ces « monstres », ce sont les personnages qui peuplent sa formidable bibliothèque. L’écrivain et grand bibliophile argentin nous prouve ici que, de Dracula à Alice, en passant par Superman ou Le petit chaperon rouge, les héros de nos livres préférés sont aussi vivants que nous !
Et puis l’ambassadrice cette semaine de « Si on lisait… à voix haute » est une romancière. Marie-Hélène Lafon offre ses conseils aux élèves d’une classe de quatrième du collège Jean Mounès de Pornic, en Loire-Atlantique, dans le cadre de notre grand concours en partenariat avec l’Education nationale.
Mercredi 26 février
Les secrets de famille sont au programme, cette semaine dans La Grande Librairie. Lire le programme des émissions précédentes …
******************
La Grande Librairie revient dès mercredi prochain, le 8 janvier 2020, toujours à 20h50 et toujours en direct.
Mon invitée sera Vanessa Springora dont le premier ouvrage, « Le Consentement » (Grasset) est un événement.
Mercredi 4 décembre
C’est une émission spéciale que je vous propose ce mercredi 4 décembre à 20h50, consacrée à un des écrivains contemporains que j’admire le plus : Christian Bobin.
Christian Bobin est un enchanteur. Il sait mieux que quiconque nous donner à voir les beautés cachées de l’existence.
Avec lui, nous reviendrons sur sa vie et son œuvre. Nous parlerons de la solitude et de ses fantômes, de la lenteur et des écrivains qu’il aime, mais surtout de tout ce qui l’émerveille. Il marque cette fin d’année avec la publication d’un magnifique récit consacré à son ami le peintre Pierre Soulages (qui fêtera ses 100 ans le 24 décembre prochain) : Pierre (Gallimard). Et un surprenant Cahier de l’Herne (Éditions de l’Herne) lui est consacré avec la participation de poètes, philosophes et artistes.
Je ne vous en dis pas davantage mais autour de Christian Bobin je rassemblerai des invités surprises ! Il n’est au courant de rien, laissons-le s’émerveiller et nous émerveiller.
Mercredi 2 octobre
C’est une émission spéciale que je vous propose ce mercredi, consacrée à l’un des plus grands écrivains contemporains : Patrick Modiano.
Exceptionnellement, je quitterai le plateau de La Grande Librairie pour plonger, en mode « Carnets de route », dans l’univers très secret de Patrick Modiano : chez lui, à la découverte de ses manuscrits, dans les rues de Paris, à bord d’une vieille décapotable américaine, dans un des cinémas de sa jeunesse, dans l’atelier de son ami Jean-Jacques Sempé…
Ensemble, nous reviendrons sur sa vie, son œuvre, ses secrets d’écriture et ses obsessions : l’Occupation, les années 60, Paris, le passé, le présent, la mémoire et l’oubli, ces atmosphères à la lisière du polar et du roman noir.
Et puis, bien entendu, nous ouvrirons son nouveau roman, Encre sympathique (Gallimard). L’un des plus beaux livres de Patrick Modiano.
Une rencontre exceptionnelle !
A peine paru, le nouveau roman de notre Prix Nobel de littérature déloge Amélie Nothomb de la première place de notre classement.
En quatre jours seulement, Patrick Modiano a vendu 17 000 exemplaires de son nouveau roman, Encre sympathique . Soif, paru chez Albin Michel le 21 août, s’est installé en tête des ventes de livres selon le dernier classement GFK/Livres Hebdo, avec un cumul frôlant déjà les 40000 exemplaires
Mercredi 4 septembre
Faut-il croire au paradis ? Sur terre ou ailleurs ? Pas si sûr… Réponse cette semaine en compagnie de quatre romancières. Dans son nouveau roman, Soif (Albin Michel), Amélie Nothomb se glisse dans la peau de Jésus Christ à la veille de sa crucifixion. De son procès par les Romains à son amour pour Marie Madeleine, en passant par le long chemin de croix, le livre est une réflexion sur le corps et ce qu’il ressent, de la douleur à la passion charnelle, de la soif à l’amour. Drôle, audacieux, incorrect. La Passion selon Nothomb ! Le paradis, c’est ce que pensent atteindre les héros de Julia Deck dans Propriété privée (Les éditions de Minuit). Un couple de bobos achète un pavillon dans un écoquartier de la banlieue parisienne. Mais c’est l’enfer de la promiscuité qu’ils vont découvrir. Une étude de caractère grinçante qui vire au désopilant thriller domestique. Dans Eden (Gallimard), Monica Sabolo nous entraine dans une réserve animiste à la lisière d’une forêt fascinante menacée de destruction. Là, grandit Nita, qui rêve d’ailleurs et admire Lucy, une jeune fille venue de la ville. Un jour, Lucy s’aventure dans la forêt et y découvre des choses dangereuses… Un roman sur l’adolescence, la nature et le paradis perdu (l’Eden qui donne son titre au roman). Cécile Coulon nous ouvre les portes du « Paradis », ce vaste domaine appartenant à la famille Emard. Depuis le décès de leurs parents dans un accident de voiture, Blanche et Gabriel y sont élevés par leur grand-mère, Emilienne. Une bête au paradis (L’Iconoclaste) est un conte noir qui nous fait découvrir une lignée de femmes et ce qu’elles ont de plus cher : leur terre. C’est l’un des mes grands coups de cœur de la rentrée ! Enfin je rendrai hommage à Toni Morrison. La romancière américaine, prix Nobel de Littérature, nous a quitté le 5 août dernier. Ces dernières années, j’ai eu la chance de la rencontrer à plusieurs reprises, chez elle, à New York. Ensemble, nous avons évoqué le pouvoir de la littérature, son parcours, ses révoltes (de la lutte contre le racisme à Donald Trump en passant par le mouvement de libération de la parole des femmes qu’elle avait évoqué lors d’une ultime interview réalisée en avril 2018). À mercredi !
Goncourt, Renaudot, Femina… Top départ pour les prix littéraires d’automne
La rentrée littéraire à peine entamée, les jurys des grand prix littéraires d’automne, à commencer par celui du Goncourt, feront connaître dès cette semaine leurs premières sélections. Un total de 524 romans, dont 336 romans français, parmi lesquels 82 premiers romans, ont commencé à paraître ou sont attendus en librairie d’ici la fin octobre. La première sélection du Goncourt, le plus prestigieux des prix littéraires du monde francophone, comportera quinze titres. Les quinze auteurs retenus seront de facto en lice pour le convoité prix Goncourt des lycéens y compris s’ils disparaissent des deux sélections suivantes. ( franceinfoculture 3/9/19)
Le Livre sur la place à Nancy les 13, 14 et 15 sept 2019
» Ouvrir un livre c’est pénétrer dans une dimension dont on ne revient pas indemne. C’est aller à la rencontre de l’altérité, confronter ses idées, se laisser happer par un imaginaire qui nous dépasse. C’est traverser le miroir d’Alice pour rejoindre la dimension de tous les possibles. C’est ainsi que nous concevons le Livre sur la Place, comme un gigantesque palais des miroirs aux multiples territoires. Un espace-temps où, durant trois jours, chacun pourra aller à la rencontre de l’univers des auteurs qu’il aime, mais aussi se perdre avec bonheur dans celui des auteurs qu’il y découvrira. »
PRIX LITTERAIRES
Le Prix littéraire Franz Kafka remis à Pierre Michon pour son oeuvre complète : Les Vies minuscules et Les Onze
Prix du Roman Fnac
Le prix du roman Fnac qui inaugure la saison des prix littéraires a été attribué lundi à Bérengère Cournut pour De pierre et d’os (Le Tripode), récit à la fois poétique et violent racontant le destin d’une jeune Inuite dans un désert de glace Bérengère Cournut recevra le 20 septembre prochain, remis par Bret Easton Ellis, le prix du roman Fnac pour « De pierre et d’os » l’histoire d’une jeune Inuite.
Prix Littéraire « Le Monde »
Cécile Coulon pour « Une bête au Paradis » l’Iconoclaste
Le septième prix littéraire « Le Monde » a été attribué mercredi 4 septembre à Cécile Coulon pour son roman « Une bête au Paradis » conte cruel de l’amour et de la folie.
********
PRIX LITTERAIRES PRINTEMPS 2019
LES PRIX C.B.P.T 2019 lire la suite
Prix CBPT Julia Kerninon Ma dévotion Le Rouergue
Grand prix du roman (ex-aequo) : Adeline Dieudonné pour « La vraie vie », éditions L’Iconoclaste, et Jesmyn Ward pour « Le Chant des revenants », aux éditions Belfond.
Grand prix du document : Alex Marzano-Lesnevich pour « L’empreinte » aux éditions Sonatine.
Grand prix du polar : Franck Bouysse pour « Né d’aucune femme » aux éditions La Manufacture des livres.
Grand prix du polar : Franck Bouysse pour « Né d’aucune femme » aux éditions La Manufacture des livres.
Prix du Livre Inter Emmanuelle Bayamack – Tam 10 juin
Prix Jean d’Ormesson 2019 à Julian Barnes 6 juin
Prix Simone Veil 2019 à Donique de Saint Pern 22 mai
Prix des Libraires 2019 à Franck Bouysse 15 mai
Prix Maison de la presse 2019 à Olivier Norek 16 mai
Prix Goncourt du premier roman 2019 à Marie Gauthier 7 mai
Prix de la Closerie des lilas 2019 à Sarah Chiche avril
« Résister, continuer », c’est le credo de l’écrivain italien anti-mafia Roberto Saviano, qui doit vivre sous protection policière depuis son livre « Gomorra ». Et « lire, c’est aussi un acte de résistance », lance-t-il lors d’une rencontre au festival Quais du polar, à Lyon. « Le simple fait d’être ici, c’est un acte de résistance », a-t-il ajouté face au public qui l’a applaudi avec ferveur, debout, dans un théâtre des Célestins plein à craquer
- LA RENTREE LITTERAIRE D’HIVER 2019
493 romans sont attendus pour la traditionnelle rentrée de l’hiver, selon Livres Hebdo / Electre Data Services.Une rentrée stable, par rapport à 2018, avec autant de romans étrangers que l’an dernier. Avec 77 premiers romans, cette rentrée d’hiver fait la part belle, comme celle de l’automne, aux primo-romanciers, en progression de 20% par rapport à l’an dernier.
Houellebecq : le poids lourd de la rentrée d’hiver, Foenkinos, Ovaldé, Rambaud, Ben Jelloun, Besson, Minard, Volodine, Choplin, Rahimi, Coop-Phane, Parmi les confirmés à noter également les romans de Yann Moix, Jean Rouaud, Simon Liberati, Charif Majdalani, Jean-Marie Blas de Robles ou Eric Chevillard .
Elena Ferrante, David Vann, Erri de Luca, des poids lourds aussi du côté des romans étrangers …
2018 Année noire pour les librairies et les vente de livres
L’année avait pourtant bien commencé …mais la rentrée littéraire de septembre a été mauvaise, une baisse importante en septembre, puis en octobre, même les Prix littéraires sont en deçà des chiffres habituels … cf Chronique de Michel Guerrin, Le Roman souffre… (Le Monde 29/12/2018 )
Mercredi 17 avril
La Grande Librairie bouleverse sa programmation et consacre ce soir à 20h50 en direct une émission spéciale à Notre-Dame de Paris. En compagnie de romanciers, d’historiens, mais aussi de comédiens qui viendront rendre hommage à la cathédrale en lisant les plus beaux textes écrits sur Notre-Dame, de Victor Hugo à Charles Péguy en passant par Gérard de Nerval ou Théophile Gautier.
Ken Follett fait exceptionnellement le déplacement en France pour témoigner son attachement à Notre-Dame de Paris. L’écrivain britannique s’est fait connaître dans le monde entier avec Les Piliers de la Terre (Stock), livre de 1989 dans lequel il racontait la construction d’une cathédrale au Moyen Âge. Fasciné par les édifices religieux monumentaux – il a d’ailleurs signé deux suites à ce livre culte – Ken Follett a été très marqué par l’incendie de Notre-Dame, qu’il décrit dans son dernier roman, Une colonne de feu (Robert Laffont).
L’écrivain-aventurier Sylvain Tesson nous expliquera lui aussi son lien avec le monument parisien et son mythe. Un lien culturel mais aussi physique, puisqu’il a escaladé des centaines de fois la flèche qui a péri dans les flammes lundi soir. Il le racontait dans Une très légère oscillation (Éditions des Équateurs).
Le romancier Patrick Grainville a beaucoup écrit sur Notre-Dame. La cathédrale est notamment le décor d’un de ses romans, Les Anges et les faucons (Seuil), paru en 1994. Un livre largement inspiré de Notre-Dame de Paris, de Victor Hugo.
Le grand roman d’Hugo sera bien sûr au cœur de cette émission spéciale. La journaliste et historienne Laura El Makki a publié en 2016 avec Guillaume Gallienne Un été avec Victor Hugo (Éditions des Équateurs). Elle sera rejointe par l’historien et romancier Adrien Goetz, qui a préfacé Notre-Dame de Paris (Folio) Le dessinateur Benjamin Lacombe a illustré en 2013 les aventures de Quasimodo et Esmeralda pour deux bandes dessinées magnifiques. Il viendra sur notre plateau pour dessiner à nouveau la cathédrale.
Outre Victor Hugo, de nombreux écrivains illustres se sont inspirés de Notre-Dame de Paris : de Charles Péguy à Louis Aragon, en passant par Théophile Gautier, Villon, Rabelais, Malraux, Carco et Gérard de Nerval. Emmanuelle Devos, Richard Berry et Loïc Corbery de la Comédie-Française seront sur notre plateau pour faire revivre ces textes.
À leurs côtés, l’historien Pierre Nora, l’auteur des Lieux de Mémoire (Gallimard) reviendra sur l’histoire de Notre-Dame.
J’ai également invité le poète François Cheng qui nous dira ce que la cathédrale parisienne représente pour lui.
Notre-Dame de Paris » : les ventes du roman de Victor Hugo s’envolent
Rédigé en 1831, le roman de Victor Hugo,maintes fois adapté au cinéma, se situe en 1482 au moment du règne de Louis XI. Un passage du roman attire particulièrement l’attention aujourd’hui :
« Tous les yeux s’étaient levés vers le haut de l’église. Ce qu’ils voyaient était extraordinaire. Sur le sommet de la galerie la plus élevée, plus haut que la rosace centrale, il y avait une grande flamme qui montait entre les deux clochers avec des tourbillons d’étincelles, une grande flamme désordonnée et furieuse dont le vent emportait par moments un lambeau dans la fumée » Notre-Dame de Paris
Mobilisation des éditeurs en faveur de la reconstruction de Notre Dame de Paris :
» On a souhaité œuvrer et permettre surtout aux acheteurs de se mobiliser en faveur de la reconstruction de la cathédrale. Ayant vendu en un jour autant qu’en une année (3 000 exemplaires), on s’est dit qu’il fallait nous mobiliser à travers les ventes de cette ouvrage ». Véronique Cardi, PDG du Livre de poche .
L’Europe à l’honneur de cette 39ème édition !
L’espace Europe regroupera des stands de différents pays, une grande librairie de l’Europe ainsi qu’une scène dédiée.
La programmation de la scène témoignera de la richesse culturelle du patrimoine littéraire européen et fera entendre les voix des auteurs, des acteurs et des intellectuels qui œuvrent pour la construction de l’Europe de demain.
Mercredi 13 mars 2019 : autour du Livre Paris
Cette semaine, La Grande Librairie fait l’éloge de la lecture !
Orhan Pamuk, Prix Nobel de littérature 2006, présentera en exclusivité son nouveau roman, La Femme aux cheveux roux (Gallimard). Avec ce livre très personnel sur l’identité, et l’évolution de la société turque, Orhan Pamuk renoue avec les thèmes qui ont fait de lui un grand romancier. Ce roman est également une formidable réflexion sur les rôles de l’écriture et de la lecture quand elles bouleversent nos destins.
Pour transmettre le plaisir de lire, nous ferons un Voyage au pays des bibliothèques (Stock, coécrit avec Noël Corbin), en compagnie d’Érik Orsenna. Ambassadeur de la lecture, le romancier a sillonné la France pendant trois mois pour établir ce rapport, un état des lieux très complet de ce réseau de 16 500 bibliothèques françaises. Érik Orsenna propose également un certain nombre de changements possibles, afin de rendre les livres plus accessibles et faire de ces lieux des remparts contre les fractures sociales, culturelles et numériques.
Abd Al Malik en est un bon exemple : la littérature peut changer une vie ! Dans son livre-CD Le jeune noir à l’épée (Présence Africaine / Musée d’Orsay / Flammarion), un texte inspiré d’un tableau de Pierre Puvis de Chavannes, qui s’interroge sur l’identité : il raconte comment, jeune délinquant et incarcéré, il est devenu poète, rappeur et écrivain. Abd Al Malik entremêle poèmes et slams avec des récits personnels mais aussi les vers de Baudelaire et Glissant. Un projet ambitieux dans lequel il partage ses réflexions sur l’identité à l’ère de la mondialisation, mais aussi la crise migratoire, la banlieue et la condition des Noirs à travers les siècles et les arts.
Estelle-Sarah Bulle sera également présente pour parler entre autres de son roman Là où les chiens aboient par la queue (éditions Liana Levi). Un premier roman déjà couronné de nombreux prix.
Enfin, comme chaque année, nous annoncerons en direct et en exclusivité les deux lauréats des Prix France Télévisions, roman et essai. Ils seront sur notre plateau pour évoquer leur livre, qu’un jury de téléspectateurs et lecteurs a choisi de récompenser.
Prix France Télévision 2019
Prix Roman France Télévisions 2019 : « Dérangé que je suis », d’Ali Zamir
L’auteur comorien Ali Zamir emporte le Prix Roman France Télévisions 2019 avec
un « OVNI littéraire » « Dérangé que je suis », son troisième roman, publié aux éditions du Tripode. Un choix audacieux, pour un livre « à part », qui l’a emporté avec 9 voix au premier tour du scrutin.
iCet hiver où le roman français se flatte d’être neurasthénique et abuse de la sérotonine, la littérature la plus brûlante nous vient des Comores. Avec un bref récit, inondé de soleil, dégoulinant de sueur et de sang, qui tient de la fable insulaire et du conte philosophique. Et avec un personnage, qu’on n’est pas près d’oublier. Il s’appelle Dérangé . » Jérôme Garcin, L’Obs
Prix Essai France Télévisions 2019
Le jury de lecteurs du Prix Essai France Télévisions 2019 a couronné mercredi 13 mars l’écrivaine Valérie Zenatti pour « Dans le faisceau des vivants » (Editions de L’Olivier). Dans son livre, la traductrice du romancier et poète israélien Aharon Appelfeld cherche à retourner sur les traces de son ami décédé.
Grand Prix RTL LIRE 2019
Joseph Ponthus A la ligne La Table Ronde
Dans ce livre, coup de poing, l’auteur raconte son expérience d’ouvrier intérimaire dans une conserverie de poisson puis dans un abattoir, un ouvrage qui fait sensation depuis sa parution en janvier et qui a fortement impressionné les lecteurs membres du jury du Grand Prix RTL-Lire.
Un texte coup de poing, d’une force, d’une puissance inouïe à la fois par la forme et le fond. Écrit à la manière d’un long poème, sans ponctuation, retournant sans cesse à la ligne, tenant le lecteur en apnée.
Déjà salué par le Grand Prix RTL – Lire 2019, le roman À la ligne de Joseph Ponthus vient de recevoir le 2 avril, le Prix Régine Deforges qui récompense un premier roman écrit par un auteur francophone.
LA RENTREE LITTERAIRE D’AUTOMNE 2018
Femina, Médicis, Goncourt et Renaudot …décernent leur grand prix littéraire d’automne à partir de lundi
Vers quels livres iront les préférences des jurys des prix littéraires d’automne ? Réponse cette semaine avec la remise des prix Femina (aujourd’hui), Médicis (demain), Goncourt et Renaudot (mercredi 7 novembre). Les prix Décembre et de Flore seront décernés jeudi 8 novembre, tandis que le prix Wepler, qui propose la sélection la plus enthousiasmante de cette rentrée, sera annoncé le 12 novembre.
Prix Femina Philippe Lançon Le Lambeau Gallimard
Prix Femina Etranger Alice McDermott La Neuvième heure La Table Ronde
Prix Femina Essai Elisabeth de Fontenay Gaspard de la nuit Stock
Prix Goncourt Nicolas Mathieu Leurs enfants après eux Actes Sud Lire le coup de coeur …
David Diop Frère d’âme Prix Goncourt des Lycéens & 1er Prix Goncourt en Chine
Finaliste malheureux du prix Goncourt, finalement repêché par celui des lycéens, l’écrivain remporte son troisième « Goncourt », après celui des Lycéens et le Choix de l’Orient, pour Frère d’âme . Pierre Assouline explique en quoi le Choix de la Chine est un nouveau prix important. Lire la suite …
Révélés courant novembre, les choix Goncourt de la Roumanie, de la Suisse et de la Pologne ont récompensé Pauline Delabroy-Allard pour son roman Ca raconte Sarah paru aux éditions de Minuit . Livres Hebdo 26/11/18 .
Chers amis,La Grande Librairie est de retour à partir du 5 septembre ! Désormais, c’est le mercredi soir que je vous donne rendez-vous, toujours à 20h50 et toujours en direct.
Je suis sincèrement très heureux de vous retrouver pour une nouvelle saison et je vous promets… bien des surprises ! Lire la suite …
Et si le meilleur moyen de comprendre le monde était de lire des romans ?
Mecredi 14 novembre 2018 Le dernier livre de Jean d’Ormesson, Un Hosanna sans fin, sort cette semaine dans la maison d’édition créée par sa fille, Héloïse. Un an après sa disparition, Jean d’Ormesson n’en finit pas de nous épater : Héloïse d’Ormesson viendra évoquer le livre-testament de son père. L’écrivain du bonheur nous invite à rêver, à espérer et à vivre. Son ultime livre s’accompagne du second volume de ses œuvres en Pléiade.
Mercredi, je vous propose une émission spéciale avec Robert Badinter.
Robert Badinter. Ce n’est pas l’avocat ni l’ancien ministre avec qui je m’entretiendrai mais l’écrivain. Robert Badinter publie Idiss (Fayard), récit poignant dans lequel il raconte l’histoire de sa grand-mère. L’histoire d’une famille juive dans l’Europe du XXème siècle, fuyant les pogroms de l’Empire russe pour s’installer en France et connaître une remarquable ascension sociale avant que ne vienne l’Occupation. Le jeune Robert Badinter perd sa grand-mère en 1942. Son père, Simon, sera arrêté et déporté en 1943.
Robert Badinter reviendra aussi sur la Shoah et l’importance du travail de mémoire avec Annette Wieviorka. Lire la suite …
Hommage à Charles AZNAVOUR : Pourquoi écrivez-vous ? … Ecrire
Rêver, chercher, apprendre
N’avoir que l’écriture et pour Maître et pour Dieu
Tendre à la perfection à s’en crever les yeux
Choquer l’ordre établi pour imposer ses vues
Pourfendre …. Voir la suite …
Mercredi 25 septembre
L’écriture pour rattraper les moments perdus, c’est aussi ce qu’a réalisé Éric Fottorino. Dans Dix-sept ans (Gallimard), le journaliste et romancier plonge dans le passé de sa mère, Lina, longtemps jugée sévèrement. Jusqu’au jour où celle-ci lui révèle un terrible secret…
Je recevrai également Olivia de Lamberterie. Dans Avec toutes mes sympathies (Stock), récit consacré à son frère disparu trop tôt, la journaliste nous apprend à user de la nostalgie heureuse pour ne pas oublier. Un portrait tendre, puissant et débordant de vie.
Quelques Echos d’une visite au Festival America
Festival AMERICA 20-23 /09/18 Le Monde selon Garp de John Irving fête ses quarante ans :
Livre culte de toute une génération, manifeste pour le droit des femmes et chef-d’œuvre littéraire, Le Monde selon Garp (réédité au Seuil), qui dénonçait en 1978 le patriarcat et les discriminations sexuelles, est encore aujourd’hui d’une criante actualité.
Le Monde selon Garp, centré autour des relations orageuses et tendres entre une mère et son fils, tous deux doués d’un individualisme forcené, et tous deux écrivains, avec sa vision décalée, fantasque du quotidien, mêlant la violence au burlesque et le rire aux larmes, nous apparaît aujourd’hui dans toute sa puissance visionnaire. Ce livre mythique, qui revisite l’histoire de l’Amérique sur près de 50 ans, nous en dit encore bien plus long sur notre monde actuel que bon nombre d’œuvres contemporaines.
Gabriel Tallent a reçu le prix America du meilleur livre américain de l’année pour « My Absolute Darling » (Gallmeister), un roman terriblement sombre, parfois insoutenable, mais toujours porté par une écriture en état de g
Plus de 600 auteurs sont attendus pour cette édition anniversaire.
Des prix seront décernés : le Prix Stanislas (meilleur premier roman de la rentrée littéraire)
La Saison des Prix Littéraires d’automne a commencé
Estelle-Sarah Bulle, Là où les chiens aboient par la queue (Liana Levi)
Prix Littéraire Le Monde Jérôme Ferrari A son image Actes Sud Lire Coup de
Camille Pascal L’Eté des quatre rois , Grand Prix du Roman de l’Académie Française 2018
ACTUALITES LITTERAIRES ET CINEMATOGRAPHIQUES
D I S P A R I T I O N S
L’écrivain finlandais Arto Paasilinna devenu célèbre dans le monde entier grâce à son roman désabusé Le Lièvre de Vatanen, est décédé lundi 15 octobre
« En tant qu’écrivain, je veux exagérer les choses et il est plus facile de fouetter son propre peuple que d’aller fouetter chez les autres », disait ce grand écrivain finlandais auteur de 35 œuvres traduites dans le monde entier.
Marceline Loridan-Ivens, « une vie pour témoigner »
Meurtrie à jamais par sa déportation à Auschwitz-Birkenau à l’âge de 15 ans, la cinéaste et écrivaine Marceline Loridan-Ivens est morte le 18 septembre à l’âge de 90 ans, au terme d’une vie passée à dénoncer l’injustice et la violence. C’est là qu’elle rencontre Simone Veil avec laquelle elle se liera. C’est l’avocat Jean Veil, fils de l’ancienne ministre, qui a annoncé son décès à l’AFP le 19/09/18
« C’est la fin d’une époque », celle des témoins de l’extermination des Juifs d’Europe par les nazis, avait-elle affirmé à l’AFP en juin 2017, après la mort de sa camarade de déportation, Simone Veil
Philip Roth, la mort d’un géant de la littérature américaine
L’immense romancier américain Philip Roth est mort ce 23 mai 2018 à 85 ans. Peintre incisif de l’Amérique, il est aussi un écrivain de cycles, avec des personnages emblématiques récurrents, ses doubles, souvent. Génie du roman, provocateur, adepte de l’autodérision et l’un des précurseurs de l’autofiction, il est parti sans Nobel mais restera comme l’un des plus grands romanciers .
FESTIVAL ETONNANTS VOYAGEURS 2018
« Quand les écrivains redécouvrent le monde »
Pour les amoureux de littérature et de découvertes, Saint-Malo accueille, du samedi 19 au lundi 21 mai 2018, le Festival « Étonnants Voyageurs », festival international du livre et du film.
Cette année Étonnants Voyageurs fête ses 28 ans, créé en 1990, cet événement attire chaque année environ 60 000 visiteurs et vous emmène à la découverte de littératures d’ici et d’ailleurs… de l’Orient à l’Amérique Latine en passant par l’Afrique.
Comme chaque année, lectures, débats, cafés littéraires, expositions et bien sûr remise de prix seront au programme.
Venez découvrir les nouveautés littéraires et cinématographiques de 2018.
PRIX LITTERAIRES PRINTEMPS 2018
Grand Prix Lectrices ELLE 2018
Anna Hope La Salle de bal (trad. Elodie Leplat) Gallimard /Monde Lire le coup de coeur …
Delphine Minoui Les Passeurs de livres de Daraya Seuil Lire le coup de coeur …
Polar Eva Dolan Les Chemins de la haine Liana Levi
C Caroline Laurent invitée à Bourges le 7 avril 2018 Lire le coup de coeur …
Prix France Inter 2018
David Lopez Fief Seuil et Leila Slimani, jury Livre Inter 2018
Le prix Joseph Kessel du festival Etonnants Voyageurs a été attribué jeudi 3 mai à Marc Dugain pour « Ils vont tuer Robert Kennedy » (Gallimard).
Prix RTL LIRE 2018 Isabelle Carré Les Rêveurs Grasset
Cercles de Lecture : Rencontres 2019
- Cercle de Lecture : Laurence Tardieu jeudi 11 avril 2019
Rencontre avec Laurence TARDIEU :jeudi 11 avril 2019 Salons de l’Hôtel Best Western d’Angleterre
-
Cercle de Lecture Monica SABOLO jeudi 6 décembre 2018 Maison des Associations
- Cercle de Lecture Caroline LAURENT
samedi 7 avril 2018 14h30Salon de l’Hôtel Best Western d’Angleterre
Et soudain, La liberté ...Lire la suite
- Cercle de Lecture Rebecca LIGHIERI mardi 6 février 2018 14h30 Salon de l’Hôtel Best Western d’Angleterre
- Cercle de Lecture Alain BLOTTIERE vendredi 15 décembre 2017 14h30
- Cercle de Lecture Eric Vuillard Jeudi 7 décembre 2017 14h30 : Amphithéâtre Complet .
La rentrée littéraire : septembre 2017 Lire la suite ..
ÉVÉNEMENTS de La Rentrée Littéraire :
Centre Pompidou 40 ans / 40 romans Marathon romanesque lire la suite …
la 39e édition du Livre sur la PlaceJean-Christophe Rufin , président de cette 39ème Edition, doit en effet se rendre samedi matin au centre pénitentiaire de Nancy-Maxéville pour y rencontrer des détenus. L’une des bibliothèques du centre sera baptisée du nom de l’auteur. Culturebox le 8/09:17 Lire la suite …
Photos Est Républicain 9/09/17
PRIX LITTERAIRES RENTREE LITTERAIRE 2017 – 2018
Aslı Erdoğan lauréate du Prix Simone-de-Beauvoir pour la liberté des femmes 2018
Icône de la liberté en Turquie, Asli Erdogan, écrivaine et journaliste, lutte avec ses mots. En juillet 2016 elle a été arrêtée et emprisonnée pendant 136 jours, accusée de « crime », celui de « Destruction de l’unité de l’Etat ». « Me voilà en prison pour avoir cru à des mots tels que vérité et paix » a dit Asli Erdogan.
Paul Auster remporte le Prix du livre étranger JDD/France Inter pour son ouvrage 4321 publié aux éditions Actes Sud.
PRIX GONCOURT 2017
PRIX NOBEL 2017
Kazuo Ishiguro
Né en 1954 au Japon, à Nagasaki, ville martyre rasée par la bombe H en 1945, Kazuo Ishiguro est arrivé en 1960 en Grande-Bretagne où son père, était amené à travailler. Son oeuvre témoigne de cette double culture. Auteur des Vestiges du jour, Auprès de moi toujours, adaptés avec succès au cinéma, « a révélé, dans des romans d’une puissante force émotionnelle, l’abîme sous notre illusoire sentiment de confort dans le monde », a commenté en français la secrétaire perpétuelle de l’Académie suédoise, Sara Danius, en annonçant le nom du lauréat du Nobel de littérature.
Prix CBPT Laurent Mauvignier Continuer Ed de Minuit
Amélie Nothomb
que nous avons eu le bonheur de recevoir à Bourges, pour présenter Riquet à la houppe, son 25ème roman, lors d’un Cercle de Lecture exceptionnel à la salle du Duc Jean mercredi 1er février 2017 à 14h30
Les Mardis de la Bibliothèque : voir..
D A N S L ‘ A C T U A L I T E D I S P A R I T I O N S
Le monde de L’ EDITION est en deuil
- Les Français et la lecture Voir la suite ...
******************
- Les Nouveautés à la Bibliothèque Lire la suite …